Lancé en février 2023, sur financement du ministère des affaires étrangères du Luxembourg et la paroisse Européenne représentée par M. Patrice Roy, le projet d’amélioration des revenus des femmes du village de Belgué phase 2 dénommé « projet Belgué phase 2 » visait à Contribuer à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté des femmes et des hommes dans la commune de Garango, province du Boulgou.
De manière spécifique, le projet visait à consolider et renforcer l’activité maraîchère de la phase1, diversifier les activités productives et appuyer leur extension aux hommes pour la phase 2 avec des résultats attendus tels que :
R1 : Un dispositif de suivi-évaluation adapté au contexte local est mis en place par SOSSIBF
• R2 : Réalisation d’ateliers trimestriels de bilan et planification
• R3 : Réalisation d’une autoévaluation annuelle et évaluation externe.
Arrivée à termes en décembre 2024 ; l’atelier de clôture s’est tenu les 20 et 21 Mai à Ouagadougou dans la salle de réunion de l’ONG SOS SAHEL International Burkina Faso, par ailleurs partenaire de mise en œuvre dudit projet dans la commune de Garango, province du Boulgou, région du centre-Est du Burkina Faso. L’objectif de l’atelier était de partager les résultats de la mise en œuvre et les perspectives futures.
Le projet Belgué2 s’est attelé à répondre à une question cruciale : Comment rendre autonomes et résilients les bénéficiaires, composés majoritairement de femmes, afin de d’améliorer leur situation de pauvreté et leur vulnérabilité face aux chocs climatiques.
L’heure de dresser le bilan.
L’atelier de clôture, a été un moment clé pour présenter les résultats obtenus et définir les suites possibles du projet. Cet événement a rassemblé les partenaires du projet ainsi que les parties prenantes. Une étude d’évaluation finale a été menée pour mettre en lumière les impacts significatifs de ce projet sur la vie des populations concernées au cours des deux années de mise en œuvre. Au titre des impacts du projet on peut citer : Réalisation du périmètre maraicher, Mise en place des bassins piscicoles, construction de poulaillers, mise en place de la coopérative de 56 femmes et du comité de gestion locale etc…
Les résultats du projet Belgué phase2 offrent une base solide pour une gestion durable des acquis.
Grâce aux transferts d’ouvrages, de techniques et technologies, les bénéficiaires disposent désormais de moyens concrets pour l’amélioration de leurs conditions de vie sociale et économique et pour tendre vers l’autosuffisance alimentaire.
Mieux encore, le projet leur a appris la diversification des ressources financières à travers trois grandes activités génératrices de revenus qui sont le maraichage, l’aviculture et la pisciculture.
Pour prendre en compte les aspects de transformation du genre ; au cours de cette deuxième phase ; le projet a associé des hommes aux 56 femmes de la première phase pour renforcer la durabilité des acquis, et la cohésion sociale.
Les aspects de durabilité des acquis du projet sont renforcés par la mise en place d’une coopérative formelle dénommée « coopérative wokakuma de Belgué » et d’un Comité de gestion locale dénommée « CGL » avec l’appui et l’accompagnement de la commune de Garango et des Services Techniques Déconcentrés de la région. Le processus de l’achèvement du désengagement du projet est donc effectif l’implication des services techniques, la rétrocession des ouvrages, l’appropriation du projet par les bénéficiaires.
L’atelier de clôture qui a réuni plus de 40 participants, a marqué non seulement la fin de ce projet ambitieux, mais aussi le début de nouvelles initiatives visant à renforcer la résilience populations du village de Belgué. Les échanges entre les bénéficiaires, les partenaires de mise en œuvre du projet, les partenaires techniques et financiers, et acteurs locaux ont été essentiels pour pérenniser les résultats obtenus et poser les bases d’un avenir plus durable après projet.
