Renforcement des capacités de 11 coopératives dans la région

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SOS SAHEL International Burkina Faso, a reçu un financement de l’Ambassade Royale du Danemark au Burkina Faso pour mettre en œuvre le projet de « renforcement de la résilience communautaire des ménages agrosylvopastoraux dans les régions du Nord et de la Boucle du Mouhoun », RESICOM.

Depuis le lancement du projet, le 11 octobre 2021, des activités sont menées pour renforcer les moyens d’existence de 10 000 ménages dont 2 000 personnes déplacées internes et accroitre la production agricole de ces personnes vulnérables qui font face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet, des infrastructures socioéconomiques comme le bas-fonds rizicoles et les périmètres maraichers ont été réalisées et sont fonctionnelles.

Afin d’optimiser la capacité de production et augmenter les revenus des bénéficiaires, il s’est avérée très important de mettre en place des coopératives pour une gestion responsable et efficace desdits ouvrages réalisés par le projet.

  En effet, les coopératives représentent une composante majeure de l’économie sociale et solidaire. Elles jouent un rôle primordial dans le développement socio-économique du fait qu’elles participent à la lutte contre la pauvreté et l’exclusion et l’amélioration des conditions de vie en milieu rural. Cependant, ces coopératives doivent faire face à des contraintes en matière de gestion interne qui sont entre autres :

Selon le coordonnateur du projet RESICOM, Abdoulaye RABO, un diagnostic a été conduit pour proposer un plan d’action « Nous avons effectué une mission conjointe entre l’équipe de SOS SAHEL International Burkina Faso et de SOLIDAR Suisse pour qu’ensemble avec les coopératives nous puissions identifier les problèmes, les besoins d’accompagnement et proposer une feuille de route sur laquelle les coopératives doivent s’appuyer pour mieux fonctionner. La formation sur la vie en coopérative a été initiée car nous avons constaté un certain nombre de difficultés auxquelles elles font face, notamment la méconnaissance des rôles et responsabilités des acteurs, les difficultés de recouvrement des fonds de roulement, le non-respect des calendriers culturaux et le non-respect des engagements ».

Pour ce participant à la formation, Lawaly KY, président de la coopérative exploitant le bas-fond de Sapala, un village situé à 45 kilomètres de la commune de Toma, dans la commune de YABA, province du NAYALA. « Cette initiative de nous outiller sur la vie coopérative est très salutaire. Le besoin était là et les formateurs sont venus au bon moment surtout que nous rentrerons bientôt, d’ici juin prochain, dans la saison hivernale. Moi particulièrement, j’ai constaté des irrégularités dans la gestion de la coopérative que la formation est venue corriger. Je suis très satisfait des modules qui nous été enseignés. Désormais je pense que les responsabilités sont situées et chaque producteur devra faire l’effort de respecter ses engagements pour le bon fonctionnement des coopératives et surtout pour aboutir à un meilleur rendement agricole. »

La formation sur la vie des coopératives dans le village de Sapala, Commune de Toma a réuni 120 participants et s’est étendue sur 3 jours de partages d’expériences et de bonnes pratiques. Les participants ont proposé un plan de réinvestissement des acquis de la formation reçue en vue d’acquérir la pratique et comptent faire des restitutions une fois de retour chez eux auprès de leurs pairs pour partager les informations en vue de favoriser la vulgarisation des bonnes pratiques.


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